Le village d'Aïssey et son histoire de la fin des années 70 à l'an 2000 ? Un village où l'on passe et l'on s'arrête peu… En style libre narratif par V.B.

 

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Du rififi dans l'alambic, ça cache quelque chose. Trop de prunier dans le patlin, ça cache quelque chose… Après la guerre, je pense que les automobilistes voulaient faire machine arrière dans le village. Utiliser les ressources naturelles d'un écosystème. Il y a eu donc le choix de plusieurs variétés d'arbres fruitiers, tel que les pruniers en grand nombre, les pommiers, et les poiriers, cerisiers. Des mures sauvages, des noisetiers, et des fraises des bois… Nonobstant je me souviens également d'un cognassier et des mares, de noyers. Les arbres grandirent et les exploitations agricoles se multiplièrent car les paysans pensaient pouvoir gérer " leur terre " et tout ce qu'elle offrait. Le paysage était jalonné d'une multitudes de haies ou mûrger délimitant les parcelles avec des essences d'arbres choisies : Tout était très structuré et discipliné. Faire machine arrière des moteurs ? Ce ne fut pas le cas. Voiture 4cv Renault, bal, club de foot, télévision, vidéo super 8 et grosses java, il y avait trois Licences IV, nonobstant des restaurants au début des années 80… Le restaurant " Le chalet " de la maison Estavoyer, l'épicerie-hôtel-gîte de la famille Henry Barbier, et le bar disco baby-foot-flipper issu d'une intérim de gestion dont Guinchard eut été l'un des patrons désargenté. La rationalisation d'une expansion démographique citadine contraint les fermiers à une même rationalisation des mécanismes productifs, qui engendra un oubli du savoir faire arboricole, dans cette dynamique parallèle. Il y avait deux stations services… Et des publicités 4x3 sur plusieurs murs du village vantant les mérites des revendeurs de tube cathodique et de robots ménagers…

Bon, que faire des fruits tropicaux ? Certes, à l'époque de mai 68, un homme désigné comme tel par la commune aurait pu prendre en charge la responsabilité de gérer uniquement les arbres avec leurs copropriétaires. Certes, à l'époque, de mai 68, les sources du village qui alimentaient encore les fontaines et les maisons abreuvaient les troupeaux, au sortir des écuries. Manger les fruits tropicaux c'est délicieux, comme plat de banquet dominical, oui. Comme la culture des grenouilles de Mm Andréoli pour pâques et le ramassage des escargots de Bourgogne sauvage ou leurs cultivés. Paragraphe compliqué : Emile Richard maire successeur de Jean Billot-Laillet, il y avait la ferme de Jules Morel, avec la maison Aeschliman, la grange garage à caravanes de congés non-payés, les autres frères Richard ; kéké ou que-que, Estavoyers, Yvonne et Henri, j'en oublie, Estavoyer Robert à l'opposé de chez Boucard Joseph, la famille Darbon, avec ou sans la grange du mont. Et encore ; Paul, Pierrot, Raymond Cretin, Maire Antoine, Pierre et Jeanne Pétôt, Maurice Barbier, Louis Fuentes et la cordonnerie… La fromagerie, Jean Boucard, défunt de Madeleine dans un accident de tracteur en forêt pentue, si ma mémoire est bonne, d'après ce que l'on m'a raconté. Bref, un garage auto carrossier, jusqu'à trois café restaurant bar, durant mes années collège, comme je l'ai écris précédemment. Et les bûcherons de l'ONF avec les anciens baraquements de la guerre 39-45 où même la maisonnette du début du siècle, moitié masot moitié caborde, rue de la Marie… La rationalisation fromagère elle aussi accentua le phénomène d'oubli traditionnel lié au savoir oral. Les camions commerçants de la Caisse d'Epargne, du boucher, des boulangers rythmaient les rencontres. Certaines familles, usaient d'une habilité arboricole et jardinière dans la production fruitière et légumière. Groseilles rouge, framboises, fraises, mirabelles, vigne, patates... Des jardins fertiles et nourriciers invisibles mais harmonieux… L'ensemble de ces soins aux jardins ont été en parties perdus. A cause de la pression commerciale des maraîchers peut être ? La génération censée maintenir cette forme de vie fût happé par la télévision. Or, après plusieurs décennies, 40 ans, il apparaît, que les usages de réseaux multimédia peuvent de façon déterminante créer une dualité, entre le monde distant et la manière dont on doit ré-implanter les cultures végétales destinées à l'alimentation. C'est le développement durable.

 

 

Ceci-écrit, c'est moitié administratif, moitié brève de comptoir, cette histoire ! Par exemple, le ruisseau qui descendait par la piste du château d'eau et la chapelle, c'était sûrement un reste de bull-dozers que les sourciers de la Loue, ne savaient pas expliquer. Ou alors une marne un peu marbrée dans le coteau. Alors avec la position de l'ancien château d'eau, je pense que les tractoristes ont touchés une limite puisque leurs passage et la construction de piste, ont donnés un terrain de jeu, ou mon frère et moi, allions glisser lorsque ce même ruisseau formait des glaciers de sentier, durant les franches gelées hivernales. Les poses de drains sur les fontaines avaient dû être faites sans robinet ? Pas de plan hydrogéologue, je laisse tomber cette affaire, j'ai une limite de compétence et un plan cadastral et fragile sur le terrain. De toute façon, les hydrogéologues sont un peu comme les gars qui avaient pêtés ces chênes à la grenade avec un résultat bizarre dans le sous bois, un truc louche de la guerre, crade, zoné en communal, daté 1941, l'âge des arbres l'indique, selon toute vraisemblance. Pour en revenir au village d'Aïssey, intersection entre plusieurs axes de transit, avec son plan d'urbanisme et d'occupation des sols, les habitants eurent raison de croire en la position d'un hôtel nommé le Chalet, vis-à-vis d'une maison typique de bord de mer ex propriété Deschamps. Proposant là, une situation géologique douce et lié à un pays, la France. Le village historiquement, est emprunt de cette renommé d'un restaurant réputé, proposant banquet et festins dignes de ce même terroir dont j'explore ici les décombres avec ce même questionnement, oui, il est urgent de faire quelque chose. Chargé d'un patrimoine contribuant à l'harmonie de l'homme sur son territoire.

 

Plus important que la chaîne alimentaire de la faune sauvage, la gestion de l'eau donne aujourd'hui quelques indices concernant sa valeur. Un château d'eau ancien antidaté est au mois de novembre 2011 en ruine est sous les scellés du désintérêt. Les fontaines du village sont toutes asséchées, et il persiste un mur longeant la route, et présent sous les broussailles. Invisible pour l'œil attentif du voyageur, ce mur représentait une énigme, qui s'expliquerait, par le travail de la renaissance ? De l'époque de Vauban, peut-être encore... Du 19eme siècle vraisemblablement… A priori un mur de soutènement correspondant à la construction des terrasses du Mont Rivel, un lieu dit conduisant inéluctablement vers la cluse de l'abbaye, avec l'autre lieu dit " du pont l'abbé "… Ou encore la croix des moines, allez savoir, à sept cent mètres de distance… C'est juste un changement de soutane. Trève de bon-dieuserie, paragraphe suivant : La personne à qui je pensai tout à l'heure, aurait dû quitter l'agriculture pour se consacrer uniquement à l'arboriculture. Daniel Sainthillier regretta certainement la restauration de véhicule de collection au détriment de la maintenance des engins agricoles, encore une fois, la pression commerciale de la société des loisirs orienta vers plus de vacuité professionnelle. Félix, Jules, et, Norbert Vieille eurent plantés des arbres, Aeschlimann, personne ne sait qui c'est, en tout cas moi, je pense qu'ils sont Suisses. Claude Chappe habite aujourd'hui à St Juan, mais ses parents grandirent non loin de la maison Heyranné, Pierre-Eric, l'orthographe du nom m'échappe, sa maison pourrait redevenir l'hotel du village dans le futur, pourquoi pas ? Andréoli gérait ces vergers barriérés, donc quelqu'un aurait dû s'en occuper lors du remembrement du géomètre expert monsieur Gaume, je ne sais pas ; pourquoi pas la copée à Antoine Maire, ou bien, l'alembic de Camille Boucard, où mon arrière grand mère me montrait comment gérer la macération des pruneaux. Joseph était premier adjoint, le four à pain du début du siècle était chez lui, c'est peut être pour cela que la maison n'a pas brûlé en 40 durant la guerre contre les " schleux, les Boschs " nos amis Allemands. Henri Barbier fermait sa menuiserie, Zibin, je sais c'est qui. Ou Joseph encore, mais la famille Morlet. La famille de Charles, et celle de Joseph le gaulois, regardez dans l'ancien annuaire pour retrouver le bon patronyme.

 

" Tsé, quand on a descendu la fromagerie on aurait dû s'affoler. " Daniel Boucard pris les cuves en cuivres, sûrement parce que j'avais fait des études de fromagerie, à l'époque c'est ce que je croyais. Aujourd'hui, j'en suis là. Quand on a descendu la from' les vergers étaient encore hauts, beaux, et féconds, fertiles. Et en 1988, Fréderic, Martine et moi, recentrions ce débat, alors, le remembrement du village, le gros morceau de ce texte. Mon père, Daniel Boucard, c'était une grosse prise de tête, oui, la valeur d'un champs sa localisation, sa forme ou son ensemble parcellaire, profil cultural, sont des choses contestables, qui n'ont à voir qu'avec les engins qui travaillent, non ? Alors tribunal administratif, tout le toutim, pour perdre, c'était normal parce que par exemple ; qu'est-ce que les Darbons, Michel, et son jumeau, auraient pû considérer lors du même remembrement ? Le même mystère que ces histoires de mines de fer exploitée lors de la construction de la tour Eiffel, voisinantes de la cluse de la vallée de la Grâce Dieu. Franchement, une ferme d'alpage c'est pour l'estive, pas pour les coulées à la fromagerie. Une bouille abaisse lorsque le lait coule dans la pesée, chez UAC à Clerval, déjà Schneiter. Et sans fromage blanc. Fromagerie, plan batiment de Marc ou d'Eric Darbon, ça recentre le problème dans le bled au début des années 90 ou dans un conseil municipal. Et donc, derrière l'ancienne ferme Darbon, nous avions le vallon, le " traje ", qui sépare le village en deux. Cotés route de Glamondans, St Juan, ensoleillé très tôt le matin et coté Gonsans Passavant, à l'humidité jusqu'au couché du soleil. Ou placer cette stabulation des Darbons ? Ce n'était pas le remembrement, mais l'attribution d'un permis de construire, pour la nouvelle écurie. Et Jean Paul Maire ? Un autre trajet que Petots. Les ruches à Bernard Cretin, un super plan de circuit court avec un squeezer " pot de miel " en forme d'ours gourmand…

 

 

Pour arriver soit à la menuiserie d'Henry Barbier, ou alors chez Briot parce que de l'autre coté, c'est des terrasses du Clergé. Il y avait vraiment des fermes partout. Autrement dit, l'ancien cimetière, aujourd'hui parking de l'église du Corbusier soeur de Ronchamp, orientation sud sud Ouest ? Alors construire, oui, mais sur les vergers ? Mais, des vergers, il y en a direction ouest au carrefour de la rivière et de Côtebrune, le monastère et sa route, le triangle des bermudes du canton, le départ pour une nouvelle balade. Des pruniers à faire rougir un acheteur de fruits Danone pour ces yaourts et son Yop. Et puis à la sortie du village, il y avait aussi la patte d'oie de Baume avec le verger à la famille Morlet, accolé à la chaussée surélevée nous conduisant jusqu'à Maîche et d'avantage Suisse. Planté pour s'agrandir, vu le sens des arbres. De l'autre coté il y avait un parcellaire super découpé, avec Estavoyer qui avait aussi le champs de Madeleine Boucard et le Gaulois, à cette fois, Joseph Briot oui, j'ai regardé l'annuaire. Sans oublier Le Gulner, les D5, les Vierzons, Ford, Massey, Latil de passage, Deutz ou Fendt mais des tube cathodique noir et blanc ou couleur, je ne sais plus elle était éteinte ou allumée sur le capitaine Flam. Ressortant de la grange des frères Richard, je me demande ou était leur femme. Jamais entendu parlé si je l'avais rencontré. Leur verger, encore une fois, à coté de l'église. Bon, alors, on peut assister au conseil municipal sans forcément être élu, mais sans forcément pouvoir prendre part au débat, il suffit de demander, au préalable. Enfin, c'est décidé avec les élus, puisque c'est leur fonction, et leurs tâches, sont définies clairement. Alors, le permis de construire, c'est aussi la bonne question. Parce que les vergers s'entretiennent et un jardin se cultive en s'y rendant à pied… A vélo ok, seulement et seulement si il n'est pas électrique !

 

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